dimanche 28 juin 2020

28 juin 2020 - Saint Irénée de Lyon


Saint Irénée de Lyon

Qui est saint Irénée ?

Irénée venait de loin : Smyrne, en Asie Mineure (aujourd’hui Izmir, Turquie).

Il n’est pas le premier évangélisateur de Lyon, mais rejoint une toute jeune communauté pour l’aider à grandir dans son attachement au Christ. Était-il envoyé par le vieil évêque Polycarpe, comme on le dit parfois ? En tout cas, c’est sans doute à cause du Christ et de l’Évangile qu’il a accepté de quitter sa terre et de partir pour l’Occident, Rome d’abord probablement, puis Lyon dont l’évêque, Pothin, venait de mourir avec les autres martyrs de 177. Y vivait-il déjà depuis quelques mois ? En tout cas, pour répondre à l’appel de cette Église sans pasteur, Irénée pose ses valises à Lyon, vérifiant ce qu’un texte anonyme de l’époque, la Lettre à Diognète, disait des chrétiens : « Chaque terre leur est une patrie… ». Il est venu comme un migrant : rien dans la besace, sinon l’Évangile. Il ne connaissait ni le pays, ni la langue, ni les gens. Mais il savait qu’il trouverait des frères. Il se met à leur service, en devient le pasteur pour au moins 20 ans, jusqu’à sa mort.

Confronté aux croyances des gnostiques, il réagit comme un missionnaire, en consentant au voyage intérieur pour comprendre cette terre inconnue qu’est la gnose chrétienne qu’il avait aussi à évangéliser. Avec pour boussole l’Évangile et pour ancre, la foi des apôtres, il en fait un exposé critique, dénonce et réfute ce qu’elle dit faussement de Dieu, des humains, du Christ, du salut. Il y acquiert la certitude qu’un chrétien, jusqu’aux confins de la terre, quelles que soient sa langue et sa culture, garde le lien à l’Église primitive et à la foi des témoins oculaires, compagnons du Christ. Il apprend à ses contemporains à discerner qui garde ce lien et qui ne le garde pas. Il leur apprend à lire l’Écriture en Église et à y trouver Jésus.

La mission d’Irénée a été de transmettre la règle de foi qu’il avait reçue : un seul Dieu, notre origine ; un seul sauveur, le Christ ; un seul salut, notre espérance pour tous. Elle a été aussi de témoigner de l’unité de l’Église, de toutes les Églises quand elles gardent le lien aux apôtres. Il a passé son temps à lire et relire l’Écriture pour écouter avec un cœur docile ce que l’Esprit dit aux croyants. Il nous rappelle que ce n’est pas notre culture, notre histoire, notre pays, qui nous font chrétiens, mais ce lien aux apôtres, eux qui nous font connaître et aimer Jésus. La foi est une relation, pas une identité.

Source : Bernard Meunier, Institut des Sources Chrétiennes

vendredi 29 mai 2020

29 mai 2020 - Le miracle qui va faire de Charles de Foucault un saint


L’annonce de la prochaine canonisation de Charles de Foucauld, mercredi 27 mai, a provoqué une véritable onde de joie. Si un premier miracle lui avait été attribué en 2005 faisant de lui un bienheureux, la congrégation lui en a attribué un second. Il s’agit d’un miracle de préservation : en 2016, Charle, charpentier, a survécu à une chute jugée mortelle…

Il aura fallu presque 100 ans pour que le procès en béatification de Charles de Foucauld, entamé en 1926, aboutisse à sa canonisation. Après la reconnaissance d’un premier miracle en 2005 par Benoit XVI le faisant accéder au statut de bienheureux, le pape François a reconnu l’attribution au bienheureux Charles de Foucauld d’un deuxième miracle, ouvrant la voie à la canonisation prochaine du Français. « Ce deuxième miracle n’est pas une guérison (comme son premier miracle, ndlr) mais un cas de préservation dans un accident du travail », explique à Aleteia Laurent Touchagues, président des Amitiés Charles de Foucauld.

L’histoire remonte au 30 novembre 2016, veille du centenaire de la mort de Charles de Foucauld. Ce jour-là Charle, ouvrier charpentier chez Asselin, entreprise de restauration de monuments historiques, travaille sur la charpente de la chapelle de l’institution Saint-Louis, lycée catholique de Saumur. Quand tout à coup, dans l’après-midi, il fait une chute de 16 mètres de haut, traversant la voute, avant de finir empalé sur les pieds d’un banc qui était retourné. « Les médecins sont catégoriques. C’est le type même d’une chute mortelle. À cette hauteur, tous les organes explosent », soutient Laurent Touchagues.

Président de l’entreprise pour laquelle travaille le jeune ouvrier – qui est alors âgé de 21 ans –, François Asselin est en déplacement à Paris. « Quand on m’a expliqué les circonstances de l’accident, je me suis dit que c’était fini, qu’il n’allait pas s’en sortir », confie-t-il à Aleteia. Proche de la fraternité de Marie, Reine immaculée et du père Artarit, curé de la paroisse Bienheureux-Charles-de-Foucauld à Saumur, le chef d’entreprise les contacte pour leur demander de prier pour ce jeune homme. « Nous étions à la veille du centenaire de la mort de Charles de Foucauld », se souvient-il. « Ils m’ont invité à le prier tout particulièrement ». Surtout que, de Paris, François Asselin n’arrive ni à joindre le famille du jeune homme, ni l’hôpital. Alors il se résout à passer une nuit de prière, entre angoisse et abandon. Se met ainsi en place un incroyable mouvement de prière à Charles de Foucauld pour la santé de ce jeune charpentier.

« Dans cette histoire une chose est sure, ce qu’on conclut les médecins : l’issue d’un tel accident n’aurait pas dû être celle qu’on connait aujourd’hui. Soit vous vous dites qu’il a eu une chance incroyable soit vous vous dites qu’il a eu tellement de chance qu’il y a autre chose. »

Ce n’est que le lendemain qu’il réussira à joindre la mère de l’ouvrier… qui lui assure que « tout va bien ». « De retour à Saumur, je suis allé le voir trois jours après son opération. Il était assis sur son lit d’hôpital ». C’est alors qu’il apprend qu’après sa chute, le jeune homme s’est lui-même relevé et a marché sur une cinquantaine de mètres, alors que le montant du banc lui a traversé l’abdomen et est encore en lui, afin d’aller chercher de l’aide. Six jours après son accident, Charle s’impatientait dans sa chambre d’hôpital « et deux mois après il était de retour au travail », se souvient François Asselin. « Dans cette histoire une chose est sûre, ce qu’on conclut les médecins : l’issue d’un tel accident n’aurait pas dû être celle qu’on connait aujourd’hui. Soit vous vous dites qu’il a eu une chance incroyable soit vous vous dites qu’il a eu tellement de chance qu’il y a autre chose », souligne encore le président de l’entreprise.

Une neuvaine pour le centenaire de sa mort

Voici donc pour le constat médical. Mais qu’en est-il du contexte spirituel ? Il y a d’abord le prénom du jeune homme, Charle, sans s, dont le patron n’est autre que Charles de Foucauld. Ensuite, cette chapelle est située à côté de l’école de cavalerie de Saumur dont Charles de Foucauld est un ancien officier. Cet accident, qui aurait pu être tragique a par ailleurs eu lieu quelques jours avant le centenaire de la mort de Charles de Foucauld, le 1er décembre 1916. A cette occasion le diocèse avait proposé aux fidèles une grande neuvaine pour sa canonisation. Des milliers d’images du bienheureux avaient été distribuées les précédentes semaines afin de porter la prière de chacun. « Le patron de l’entreprise Asselin est un paroissien. Il venait lui aussi de terminer une neuvaine afin de demander un second miracle pour la canonisation de Charles de Foucauld », assure le père Artarit.

… la suite sur Aleteïa
Par Agnès Pinard Legry | 29 mai 2020


jeudi 28 mai 2020

28 mai 2020 - Reconnaissance de miracles pour cinq français

Le pape François a choisi d’honorer cinq Français en signant le 27 mai 2020 les décrets reconnaissant leur miracle et leurs vertus héroïques. 

Ainsi les bienheureux Charles de Foucauld et César de Bus seront bientôt canonisés, 

la vénérable Pauline Jaricot sera quant à elle béatifiée, tout comme le cistercien Siméon Cardon

Le serviteur de Dieu Melchior de Marion-Brésillac sera quant à lui déclaré vénérable.

Plus d'informations sur Aleteïa

mercredi 6 mai 2020

07 mai 2020 - Prière à Notre-Dame de Lourdes

Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.

VIERGE SAINTE, 
au milieu de vos jours glorieux,
n'oubliez pas les tristesses de la terre.
Jetez un regard de bonté 
sur ceux qui sont dans la souffrance,
qui luttent contre les difficultés
et qui ne cessent de tremper leurs lèvres
aux amertumes de cette vie.

Ayez pitié de ceux qui s'aimaient
et qui ont été séparés.

Ayez pitié de l'isolement du coeur.

Ayez pitié de la faiblesse de notre foi.

Ayez pitié des objets de notre tendresse.

Ayez pitié de ceux qui pleurent.
Ayez pitié de ceux qui prient,
de ceux qui tremblent.

Donnez à tous l'espérance et la paix.

Ainsi soit-il.


samedi 2 mai 2020

03 mai 2020 - Prière à Marie de Monseigneur André Lacrampe


Prière à Marie de Monseigneur André Lacrampe

Marie, Sainte Patronne du Diocèse de Besançon,
communique-nous l’amour de Dieu,
l’amour du Christ, ton Fils.

Porte-nous dans ton cœur !
Rends-nous attentifs aux joies et aux peines,
aux espoirs et aux attentes
des enfants et des jeunes,
des adultes et des anciens,
de tous les souffrants de nos villes et nos villages.

Donne à chacun de nous,
donne à nos communautés,
l’audace de la foi, l’ardeur de l’espérance,
et la force de l’amour.
Apprends-nous l’ouverture au monde,
le sens du service
et la recherche de la paix.

Marie, toi qui as médité la Parole dans ton cœur,
fais de nous des priants !

Marie, toi qui as marché sur nos routes,
accompagne notre marche et guide nos pas !

+ André Lacrampe
Archevêque de Besançon



samedi 18 avril 2020

18 avril 2020 - Renouvellement de la Consécration de Besançon et de la Franche-Comté à la Vierge Marie

Renouvellement de la Consécration de Besançon et de la Franche-Comté
à la Sainte Vierge Marie

Dimanche dernier, 12 avril 2020, saint Jour de Pâques, à l'issue de la Célébration de la Résurrection du Seigneur, Monseigneur Jean-Luc Bouilleret, archevêque de Besançon, a renouvelé la consécration de Besançon et toute la Franche-Comté à la Sainte Vierge Marie, Immaculée Conception.

Cette consécration avait été rédigée initialement en 1643 par son prédécesseur Claude d'Achey (mort à Gy le 17 octobre 1654), en raison des dévastations subies en Franche-Comté lors de la Guerre de dix ans, où la Franche-Comté perdit les 2/3 de ses habitants.

Prière de Monseigneur Claude d’Achey à la Sainte Vierge, 1643 :

« O benignissima Dei et miserorum parens »

O très miséricordieuse Mère de Dieu et des pécheurs,
notre patronne, notre appui, notre médiatrice,
je me réjouis avec vous de votre Conception Immaculée
et de la pureté parfaite de toute votre vie.

Soyez bénie, et béni soit votre divin Fils, qui,
dès le premier instant de votre existence,
vous combla de tant de grâces
que vous parûtes sans tache, innocente
et séparée des créatures sujettes au péché.

Soyez sensible à l’allégresse que nous ressentons
de votre conception très pure ;
agréez les vœux que nous faisons pour sa défense.

Daignez, ô Marie, nous recevoir
avec tout ce qui nous appartient,
sous la protection de votre pureté originelle.

Oui, nous sommes vôtres :
tout ce qui est à nous est à vous.
Besançon est votre cité ;
la Bourgogne, votre comté,
leurs habitants vos protégés.

Conservez et défendez ce que nous vous soumettons humblement.
Tout ce qui nous arrivera désormais arrivera à vos humbles sujets.

Faites, s’il-vous-plait, que nous ne soyons pas
des protégés indignes de votre patronage,
ni des sujets déplacés dans votre empire,
ni des serviteurs inutiles à votre service ;
et, qu’après avoir été purifiés de nos fautes passées,
nous soyons fortifiés contre le péché,
à l’avenir, par votre Immaculée Conception.

Ainsi soit-il.



mercredi 8 avril 2020

08 avril 2020 - La prière scoute

La prière scoute

Cette prière est attribuée à Saint Ignace de Loyola, fondateur de l'ordre jésuite auquel appartenait le Père Sevin. Ses premiers mots commençaient par "O Verbe de Dieu, apprenez-moi à être généreux", que le P. Sevin remplaça par le titre "Seigneur Jésus". Il repris cette prière pour les Scouts de France, (la musique est de Gaston Schindler).
On peut noter qu'elle était rédigée à l'origine au singulier ("apprenez-MOI à être généreux"). Pendant la guerre, le Père Denis Forestier, dominicain, expliqua que le NOUS communautaire était plus approprié, comme dans le "Notre Père", et ce changement s'est fait tout naturellement.

Seigneur Jésus,
Apprenez-nous à être généreux,
A Vous servir comme Vous le méritez
A donner sans compter,
A combattre sans souci des blessures,
A travailler sans chercher le repos,
A nous dépenser, sans attendre d'autre récompense,
que celle de savoir que nous faisons Votre Sainte Volonté.




Pour les cœurs fidèles et sensibles, et pour se donner du courage en ces jours difficiles, le très beau Chant de la Promesse. Ce chant, composé par le Père Sevin pour les Scouts de France, est devenu le chant de promesse de la plupart des mouvements scouts catholiques :



samedi 21 mars 2020

21 mars 2020 - CHARCENNE - Prière à Notre Dame de Leffond


Prière à Notre Dame de Leffond

Vierge sainte, Reine du ciel et de la terre,
depuis si longtemps vénérée
dans le sanctuaire de Leffond,
nous venons vous présenter
nos vœux et nos supplications,
avec la douce confiance
que vous daignerez nous écouter.

Faites descendre
les bénédictions d’en haut
sur nos familles, sur la France,
sur notre Saint-Père le Pape
et sur toute l’Église.

Soyez notre joie, notre espérance,
notre amour.

Laissez toujours fixé sur nous
le regard de votre miséricorde ;
assistez-nous principalement
à notre dernière heure
et sauvez-nous. Amen !